Si une spécialité est en mouvement, c’est bien la psychiatrie. Le mouvement (sportif) ne fait-il pas dorénavant l’objet d’une prescription médicale pour aider nos patients à prendre conscience de l’importance de l’exercice pour sa santé, physique comme mentale ?
Le programme cette année comportera de nombreux aspects qui permettront aux soignants de s’informer sur les nouveautés en santé mentale (le microbiote, l’immuno-psychiatrie ou l’utilisation des avatars robotisés en clinique), les changements de nos pratiques (les objets connectés qui mesurent la santé de nos patients sous un nouveau jour) et les réflexions qui doivent en découler (tel le joli concept de technomoralité). Les aspects plus directement utiles, comme d’habitude, ne seront pas négligés, nous aidant à savoir quand et comment traiter la dépression chez les sujets addicts, comment prévenir le jeu pathologique, caractériser ce qu’est le « binge drinking » ou les hallucinations « non psychiatriques » et enfin proposer des thérapies non chimiques pour traiter une insomnie.